Maïs transgéniques
Biogemma salue "un effet dissuasif" des condamnations
par AFPil y a 23 ans2 min de lecture
GRENOBLE, 30 jan (AFP) - Le directeur général de la société Biogemma, partie civile dans le procès en appel contre 10 militants anti-OGM, vendredi à Grenoble, a indiqué que sa société avait procédé à 40 essais de culture OGM en 2002 en France, "sans aucune destruction".
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M. Michel Debrand a estimé que les condamnations prononcées contre des auteurs de destruction "avaient eu un effet dissuasif".
Invité du club de la presse de Grenoble, M. Michel Debrand, a précisé que Biogemma, est une entreprise purement française, née à Clermont-Ferrand en 1997 et qui emploie 140 personnes dont 110 chercheurs.
Son principal actionnaire (avec 52% du capital) est la coopérative agricole Limagrain. Il a regretté que le nombre d'essais de culture OGM baisse en France, car il y en avait 130 en 1999. Actuellement les Américains procèdent à 2.000 essais par an.
"A cause des actions des destructions de parcelles OGM, la France perd pied dans ce domaine et les chercheurs découragés partent à l'étranger" a-t-il dit précisant que sa firme continuerait à poursuivre les gens qui détruisent ses essais de culture.
"Si nous n'existions pas, il y aurait un risque qu'il n'y ait que 3 ou 4 sociétés américaines qui contrôlent ce marché" a t-il dit.
Numéro un français des OGM et de la biotechnologie végétale, Biogemma s'est associée au programme Génoplante, qui fédère la recherche française publique et privée sur les gènes.
M. Debrand a estimé qu'il fallait "prendre exemple sur le programme Airbus, qui fédère les Européens, pour offrir une alternative aux Américains".
Il a affirmé que les OGM permettaient d'économiser l'eau, l'utilisation de pesticides et d'insectides, et qu'en France, à cause de la réglementation, on pouvait importer des OGM mais pas les produire.